via Lanceurs d’alerte : les députés européens adoptent le rapport de Virginie Rozière
C’est toujours valable 1 an et demi après…
Citation
Impro…
Je te regarde
Ah, oui, je te regarde
Avec gourmandise,
Quoi que tu dises
Je te regarde.
Si tu ne prends garde
Mes yeux hagards
Vont s’accrocher à toi.
Tu ne verras que moi…
Ah, oui, je te regarde !
écrit sous inspiration de la mélodie, par T.D. 02/05/18
Entreprise criminelle janv2015.
(Histoire courte) page 106, ce texte est tiré du recueil: »Mes vraies compagnes » ISBN 979-10-91729-02-4
ET VOUS… ?
Arrivé à la station Varenne, sur la ligne N° 13, je voyage dans le métro de la ville de Paris, les portes d’un wagon de métro s’ouvrent, pour libérer les voyageurs arrivés à destination. C’est une heure critique dans le transport, d’où une forte affluence. Dans une voiture de métro parisien il y a huit portes de chaque côté. Selon les modèles des barres d’appui perpendiculaires sont présents. Ils sont fixés au centre du périmètre, dans l’axe des portes. C’est là que ce produit « le syndrome boîte de sardine », beaucoup de personnes aux heures de pointe sont debout et collées les unes contre les autres. Au niveau des portes automatiques se trouvent quatre strapontins, deux de chaque côté des trois zones de quatre banquettes pour que s’assoient les voyageurs. Pour ce qui est des signaux d’alarme, il y en a huit dans chaque compartiment en hauteur au niveau des portes.
Plusieurs personnes descendent précipitamment, parmi elles, presque dans l’indifférence une femme rouspète, crie son écœurement. Présent à l’intérieur du convoi, je ne sais pas vers qui vont ses griefs. Soudain,
elle lève un bras d’honneur vigoureux en direction
d’un type. Elle hurle : « Vicieux, salopard, espèce de
malade ! »… Un individu devant moi sourit niaisement. Il n’a pas l’air d’être impliqué, ni d’être l’auteur d’un malentendu. J’observe l’homme. Ses yeux sont emprunts d’une brillance sadique, dès que la femme tourne le dos. Un rictus moqueur fige le bas de son visage. Il quitte la barre d’appui centrale, de nombreux passagers se bousculent, pour prendre place. Il se place près des portes et gêne l’entrée. Cela ne le dérange pas. Cette bousculade le sert, parce qu’il se plaque aussitôt, tel un insecte, contre le postérieur d’une jeune femme. Cette dernière poussée, cherche une place, s’écarte. Le type semble fixer autre chose, à droite sur le quai. Les portes automatiques tardent à se fermer. Soudain il change de position. Il abandonne le coin strapontin où il a tenté de coincer une victime contre lui. Il revient, se faufile habilement vers la barre perpendiculaire centrale. L’homme est aux côtés d’une femme debout, la quarantaine, élégante. Son visage ovale est légèrement maquillé. De grande taille, elle a réussi à monter juste au moment où les portes claquent l’une contre l’autre. Après quelques : « Pardon, s’il vous plaît !… ». Elle se positionne devant les portes, comme si elle tentait de tenir son équilibre face à un adversaire invisible. Le train s’ébranle dans de longs crissements métalliques. L’individu a eu tout le loisir de jauger et de scruter d’un regard jouissif cette femme. Il est tout près d’elle. Je l’observe soupçonneux et pense intérieurement : « S’il tente quoi que ce soit de malhonnête contre une des femmes du wagon, je tire le signal d’alarme ! ». Tout à coup, la voix ferme et tranchante de la femme élégante emplit l’espace :
– Toi, espèce de malade « branlicoteur » ne bouge pas d’un centimètre de plus ! Reste où tu es !
Sans même le regarder, elle est positionnée face au mur du tunnel qui défile de l’autre côté des vitres. Je trouve cela surprenant. L’interpellé n’obtempère pas. Il ondule, suit les mouvements de balancement du convoi, pour bouger dans le sens qui lui convient, ainsi arrivé au niveau du corps qu’il convoite. Son regard semble vide, il poursuit sa course invisible. La voix toujours aussi tranchante réveille certains esprits fatigués. Beaucoup de voyageurs ne comprennent pas, pourquoi cette femme se fait remarquer et hausse la voix :
– Pas de frottis-frottis, malencontreux, contre ma personne !, hurle la dame se retournant face au type qu’elle accuse.
– Des ordures de ton genre, je ne veux plus les croiser nulle part !, poursuit-elle.
L’individu soupçonné joue les bêtas. Je ne discerne plus son sourire, mais constate toujours cette lueur troublante de calme et d’ombre, dans ses yeux. Il semble être ailleurs, mais un angle de sa vision est dirigé vers les formes physiques de la femme… Celle-ci paraît être munie de capteurs sensitifs. À chacun des minuscules balancements de l’intrus, pour se rapprocher, sa voix stoppe son avancée.
– Reste où tu es, te dis-je, imbécile !, insiste-t-elle, tout en portant son regarde accusateur à la hauteur de celui du faux-cul, qui baisse les yeux.
– Je ne fais plus partie de ces femmes soumises à n’importe qui, timides, peureuses du qu’en
dira-t-on !, poursuit-elle, tout en regardant les passagers de la zone du wagon où nous nous trouvons.
Nos regards se croisent. Cette femme est déterminée. Mais comment sait-elle ? Personne ne saisit le pourquoi d’une telle situation. Il y a une sorte d’interrogation hypocrite, curieuse. Certains sont prêts à défendre celui qui pour eux est l’agressé, mais où est-il ? L’autre joue tellement bien l’innocent, qu’il faut avoir suivi l’action dès son début, pour ne pas être hors-jeu. J’ai compris ! La femme a repris l’observation dans les reflets des vitres du plateau. L’ensemble du convoi roule à une vitesse moyenne dans le tunnel, puis prend de la vitesse. La sangsue ne perd pas son temps, profite subrepticement de la situation. J’attends en spectateur la réaction de la femme alertée. Sa réaction est vive, catégorique. Un grand coup de coude au niveau de l’estomac de la masse indésirable, stoppe net sa nouvelle tentative de frottements vicieux. Ceux qui assistent à ce geste sont stupéfaits et se demandent ce qui se passe dans le cerveau de celle qu’ils prennent pour une folle. Dans leurs yeux, je peux voir l’accusation : c’est une tarée !
Le frotteur se plaint. Il paraît étonné, se tourne et cherche des regards complaisants chez les personnes qui l’entourent. Il tente sans mot d’accuser la femme, puis adresse ses reproches d’une voix fourbe :
– Qu’est-ce qu’elle me veut ? Je n’ai rien fait ! Je ne lui ai même pas adressé la parole ! Elle est folle ! C’est de la brutalité gratuite !
Un passager prend la défense de l’individu et s’en prend à la dame :
– Non ! Mais, ça ne va pas ? Si tu n’aimes pas être bousculée dans le métro, prends un taxi, espèce d’élégante !
La femme sûre de ce qu’elle fait, d’un ton ferme, mais sans aucune méchanceté, répond du tac au tac :
– Vous ! Ne me tutoyez pas ! Surtout n’essayez pas de me faire passer pour une folle ! C’est vous qui être fou ! Vous êtes lâche, idiot, aveugle !
Se tournant vers l’agresseur physique d’un ton véhément :
– Quant à vous, le déséquilibré… Si ça vous démange tant que ça, toutes vos folles tensions bestiales, faites-vous soigner ou alors offrez-
vous les services d’une prostituée. Une péripatéticienne vous aidera plus que n’importe quelle femme inconnue.
L’autre remit de sa douloureuse surprise, constate que personne ou presque n’avait découvert ses agissements, il joue la carte de la victime :
– Qu’ai-je fait ? Je ne vous connais pas ! Laissez-moi tranquille ! Ce n’est pas possible d’être traité comme ça, pour rien !
S’adressant à l’individu et se tournant vers les passagers la dame prononce ulcérée :
– Mais, vous entendez ça ? Ce n’est pas possible d’entendre un tel menteur ! Comme vous dites c’est n’importe quoi ! Je n’ai rien fait ! Nia, nia, nia ! Pourquoi pas ajouter, j’ai perdu l’équilibre, le wagon bouge, je n’ai pas pu me retenir.
La femme furieuse pointe son index vers l’entrejambe de l’individu. Celui-ci ajuste à la hâte le bas de sa veste de parka, de son autre main libre. Elle tire d’un geste brusque vers le côté l’un des pans du vêtement qui n’est pas boutonnée et là, ho ! Elle a raison ! Stupeur de tous ceux qui regarde et écœurement. La braguette du sieur vicieux et « branlicoteur » est grande ouverte.
– Ça, lui crie-t-elle, c’est quoi, une invention ? Je suis folle ?
D’un ton moqueur et dénonciateur :
– La fermeture éclair d’un pantalon, à la suite d’un accident, d’une rupture de maille métallique, s’attache avec une épingle à nourrice !
Tout à coup hors d’elle, prenant les autres à témoin.
– Je suis tarée ? Je vous agresse pour rien ? Je prends mes rêves pour des réalités ? …
Puis prononce, comme si elle avait envie de lui cracher au visage :
– Pauvre type ! Dégénéré ! Malade ! Pour des personnages comme toi, je n’ai aucune compassion !
La femme tend son poing ganté et frappe le type au bas ventre. La surprise est telle, le coup si violent que l’homme hébété vacille sur lui-même. L’espace est restreint. Les hommes du wagon encadrent à présent le misérable. Mais personne n’a tiré le signal d’alarme… Celui-ci dépité, les yeux fuyants de crainte que les voyageurs s’en prennent à lui, continue de nier l’évidence. Madame s’adresse aux passagers qui pour la plupart ont compris le caractère gravissime de la situation. Mais n’osent, « machistes » dans l’âme, se persuader, qu’ils sont en présence d’un dangereux agresseur de femmes. Quelques reproches se font entendre. La tension monte. « Les femmes peuvent se faire violer en bout de quai, là sous vos yeux, dans un wagon, ce n’est pas votre problème… », pense la femme, constatant une certaine indifférence. Elle se doit d’ouvrir les yeux, de réveiller les consciences. Elle profite de l’occasion et s’exprime à nouveau à tous :
– Hé ! Vous tous qui êtes là témoins, cela ne vous fait rien ? Je n’ai rien vu monsieur l’agent, je lisais, je dormais, je regardais ailleurs… Mais pour de pauvres femmes inconnues, vous, vous en fichez ! Imaginez un instant que ce type d’agression se porte sur une parente, Je suis persuadée que vous feriez preuve de plus de courage.
Personne ne bronche, des passagers influencés tiennent en respect le pervers. La dame distille son discours et ses reproches à l’assemblée et hausse le ton :
– Vous étiez prêts à prendre partie pour ce crétin. Vous n’avez même pas réagi. Vous ne vous êtes posés aucune question lorsque que la pauvre voyageuse, s’en est pris à ce goujat, à ce… Je ne sais quoi ! J’ai honte pour vous ! Vous croyez êtres des hommes, des êtres humains ? Et bien prouvez-le ! Si vous ne prenez pas conscience très vite de vos responsabilités envers autrui ; c’est lamentable ! Ne perdez pas de vue que toutes les femmes peuvent être les victimes potentielles de ce type de détraqué ! Vous tous, de toutes les manières, vous n’avez pas atteint votre maturité ! C’est cela qui est grave ! Vous êtes les complices de ces individus bons à enfermer ! Pour vivre en société, si vous voulez être respectés, il vous faudra oublier le : « Moi ! Moi ! D’abord ! » Ne venez pas vous plaindre demain si le peu de liberté et de bien-être, dont vous disposez, se retrouve réduit de moitié.
Une passagère d’un physique agréable, bien vêtue s’approche après s’être excusée de déranger les personnes qui faisaient bloc autour de la zone du méfait.
– J’apporte de tout cœur mon soutien à
votre réaction. Moi aussi j’ai eu affaire malheureusement à ce genre de malade.
En terminant sa phrase elle tire le signal d’alarme. Le convoi s’immobilise après un violent freinage. Ce n’est qu’à cet instant que deux messieurs entre trente et quarante ans, désagréablement les plus ironiques au début, habillés correctement, saisissent l’agresseur brutalement. Ils l’empêchent de se défendre, l’intimident. Soudain j’assiste à une réaction de masse tardive. C’est à la fois indescriptible et effrayant. Nous sommes prisonniers dans ce tunnel ; tout peut arriver, même le pire. La colère enfle dans le comportement de tous ceux, qui sont près de l’individu retenu énergiquement, alors qu’il essaie en vain de réajuster sa tenue. J’entends même :
– Non ! Non ! Tu étais comme ça avant, tu laisses ton froc comme il est ! Maintenant, tu ne fais plus le vicieux, mais le péteux !
Pourtant le pervers continue de dire qu’il n’a rien fait. « Ce n’est pas de sa faute si… Ça arrive à n’importe qui, une fermeture usée »… Il persiste et demande l’indulgence. Il jure tel un menteur professionnel, qu’il n’y est pour rien. La femme d’avant, il ne sait même pas comment elle était faite. Il a beau se plaindre tout l’accuse… Son comportement le condamne. Je ne suis pas intervenu. Je reste à l’écart, observe les comportements. Je crois que la dame sait que j’ai tout suivi. Lorsqu’elle regarde dans ma direction, son regard est plein de reproches. Je suis comme les autres, un voyeur, un lâche, pour elle.
L’agresseur, plus il se plaint d’être pris pour ce qu’il n’est pas, plus ses propos, ses attitudes le trahissent. Dans ses yeux je ne vois plus ce sadisme jouissif et mesquin, mais plutôt la crainte de représailles. Sur son visage, je n’aperçois plus ce rictus passif de « l’angelot » qui donne le change, cette autosatisfaction du frotteur, parasite corporel indélicat, dont tous « se fichent », même parfois la victime qui n’ose se plaindre. J’ai en face de moi, un faux jeton, voleur d’intimité, un menteur et un lâche, qui a peur maintenant. Un monsieur qui jusque-là était resté à l’écart, – qui même au début de l’altercation, regardait la dame avec ironie, lorsque celle-ci prononçait ses mises en garde -, s’approche, écarte par de grands gestes les passagers qui empêchent sa progression. S’interpose au centre du groupe sans rien demander à personne et saisit l’accusé par le peu de cheveux qui couvrent son crâne, tourne sa tête en le forçant à la fléchir vers la femme et hurle fier et hautain :
– Regarde l’une de tes victimes salopard, c’est une Dame ! Excuse-toi, pourri, demande pardon !
La dame s’offusque d’une telle intrusion. Interpelle violemment le matamore, qui semble tout étonné de ne pas être applaudi.
– Vous ! Monsieur, laissez ce porc tranquille ! Il est bien temps d’intervenir ! Mêlez-vous de ce qui vous regarde !
Cette femme est incroyable, quelle observatrice. C’est vrai ce monsieur, avait traversé presque un bon tiers du wagon, pour se faire remarquer.
– Ce qui ne vous intéressait pas il y a quelques minutes, vous passionne maintenant ?, poursuit-elle. Cet individu est confondu, deux messieurs le tiennent prêt à être livré aux agents responsables de la sécurité, ne trouvez-vous pas que votre comportement soudain est disproportionné avec vos propres intérêts ? De quoi vous mêlez-vous ? Sachez bien tous ici, les excuses de malades, d’agresseurs sexuels, je ne les accepte pas. Vous ne pouvez pas connaître le mal que cette sorte d’agression fait sur les femmes. C’est aussi grave qu’un viol ! Je désire simplement que cet individu soit examiné par un spécialiste, qu’il se fasse soigner et nous fiche la paix ! Pour tout ce qui est règlement par la force, ce n’est pas à vous d’intervenir !
Les portes s’ouvrent le conducteur du train se présente, écoute le bref exposé de la plaignante et retourne à sa cabine. Il avertit l’ensemble des voyageurs du contre temps, hors antenne il contacte les employés de la prochaine station, pour qu’il fasse le nécessaire auprès des autorités… Lorsque le vicieux est en présence des policiers, plus tard, il marmonne quelques plaintes. À la vue de sa tenue vestimentaire, ceux-ci ne l’écoutent pas. Les explications de la femme élégante sont convaincantes, en plus des rapports de quelques messieurs et dames, qui
veulent à leur tour témoigner. L’agresseur est emmené par les policiers à l’extérieur. La sonnerie de fermeture des portes rappelle à l’ordre les voyageurs. Les plus pressés reprennent la suite de leur trajet, d’autres s’éloignent certains de n’avoir rien à dire, puisqu’ils n’ont rien vu.
Quelque chose m’intrigue pourtant, la dame comment a-t-elle pu juger, puis présager du comportement de quelqu’un qu’elle n’avait pas encore vu ? Je m’approche d’elle, demande si elle n’est pas trop fatiguée, elle s’est beaucoup engagée. Je finis par poser la question idiote :
– Êtes-vous médium ?
La femme toujours aussi élégante malgré son teint devenu un peu plus pâle, après s’être empourpré par la colère, précise à l’intention des personnes qui l’entourent :
– Je ne suis pas extra lucide, ni voyante… Ce ne sont que les propos d’une passagère en larme qui m’ont alertée.
Ensuite elle raconte avec des mots plein d’émotion que depuis qu’elle-même avait été la victime d’une agression avec éjaculation sur sa jupe, ce n’était pas la première fois qu’elle entendait des femmes se plaindre après, contre les fauteurs de troubles mais aussi de la lâcheté des passagers, vraisemblablement témoins des abus et goujateries. Avant, comme les autres elle se fichaient de ce qui ne la regardait pas. Elle n’intervenait pas, mais maintenant elle prenait parti. Même tardivement, elle se sentait engagée et continuerait le combat contre tous « les branlicoteurs », les pervers, sous ses yeux. Depuis son agression elle avait gardé en elle un écœurement. Dès qu’elle abordait un quai de station bondé de voyageurs, pour combattre son angoisse, elle avait pris l’habitude d’inspecter les comportements et les tenues, de tous les messieurs. Sitôt le train arrêté, elle regardait dans son périmètre proche le comportement des femmes de tous âges, qui quittaient les voitures. Ainsi elle était en alerte. C’est grâce à sa méfiance qu’elle put percevoir le désarroi de la femme, qui en sortant s’était mise à sangloter en prononçant :
– Quel salaud ! Quel monstre de vicieux et personne ne s’en préoccupe. C’est honteux !
La dame la regarda s’éloigner impuissante. Elle vit la souillure blanchâtre sur le vêtement, à hauteur des fesses. Il ne lui restait plus qu’à repérer l’ignoble agresseur. Le vicieux qui était responsable de l’offense contre cette malheureuse inconnue. Elle eut de la chance. Malgré l’affluence, elle a pu vite repérer les regards mal sains d’un individu. Celui-ci par ses balancements lui rappela un malade qui avait profité d’elle à son insu, quelques mois plus tôt. Dans le wagon elle ne put le reconnaître. Mais ce regard, cette position, cet air « de faux-cul » impassible, ce cynisme satisfait… Il n’y a pas de doute, à quatre-vingt-dix-neuf pour cent c’était bien « un branleur clandestin », « un violeur discret « . Son instinct lui commandait la prudence, la vigilance avant d’agir.
Sa plainte verbale et son témoignage avait été entendus. L’individu était bien encadré, ne risquait pas d’être remis en liberté avant d’avoir subi un interrogatoire. Celui-ci serait suivi d’une sérieuse visite médicale… Amis lecteurs je vous laisse imaginer ce qui se passa hors du métropolitain pour « le violeur ».
Madame ne se sentait pas apaisée, plutôt fatiguée de s’être mise en avant de la sorte. C’était pour elle sa première vraie intervention contre l’ennemi. – Ce comportement obscène dans son dos -. Elle, mentalement devait assumer au jour le jour ses inquiétudes et indirectement celles des pauvres innocentes, qui pour certaines n’avaient pas la moindre idée de ce genre de drame, tant qu’elles n’avaient pas été victimes d’attouchements scandaleux.
ET VOUS… AURIEZ-VOUS UNE ATTITUDE RESPONSABLE ?
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Présentation
Je suis un métallier serrurier, technicien de maintenance à la retraite. J’écris depuis le milieu de la décennie 1960. J’ai tenté auprès des éditeurs parisiens et autres depuis les années 1990 de faire reconnaître mes travaux littéraires sans succès. Je m’auto édite depuis cette année. Si vous me faite la demande pour l’achat d’un de mes livres, je vous l’expédierai sans frais de port. Que vous achetiez deux, trois ouvrages le port sera à ma charge. Voici les titres et les prix, Poésie : Le besoin-5 euros, Une partie de mes intempéries cérébrales (de beaux dessins originaux à l’intérieur) à 18 euros_ Littérature: Je suis une erreur humaine (récit de vie) à 13 euros, In mémoriam (récit de vie) à 9 euros, Mes vraies compagnes (nouvelles) à 15 euros. Violences discrètes ou je suis un criminel, (roman) à 21 euros. Nous voulions vivre autrement. (roman) à 15 euros. Bien cordialement.
Les frais de port sont à ma charge pour toutes les commandes en Métropole.